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Slytha Liduen

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Slytha-Liduen

Description :

Pour tous les amateurs de la série «l'Héritage», voici mon histoire.

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Slytha-Liduen26 ans
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Canada

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  • Mise à jour : 20/06/2009 à 23:48
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Slytha Liduen

Bonjour à tous.
Si vous êtes ici, c'est soit par hasard, ou parce que vous êtes fan de la série l'Héritage de l'auteur Christopher Paolini. Peu importe pourquoi, je vous incite à continuer la lecture de ce blog, où je vous livrerai, à raison de quelques fois par semaine, mon histoire racontant l'épopée d'Eragon d'une toute autre manière. J'espère lire vos commentaires, bons ou mauvais, ça n'a pas d'importance. Enjoy!

P.S.: Vous aurez sans doute remarqué que le nom de ma fiction est en ancien langage. Slytha désigne le sommeil et Liduen, l'écriture. Le mot sommeil définit bien mon écriture car, vous noterez que j'écris souvent la nuit, lorsque les autres profitent d'une chose dont j'oublie parfois l'existence : le sommeil.

Si vous voulez être averti lors de la postulation d'un chapitre sur ce blog, inscrivez-vous ci-dessous [dans les commentaires] et j'irai sur le vôtre vous signaler quelconque nouveauté.
Merci!

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#Posté le samedi 30 mai 2009 23:01

Modifié le lundi 01 juin 2009 18:01

Chapitre I

Mon nom est Milan.

Une longue journée s'annonçait ce jour là. De ma fenêtre, je pouvais déjà voir l'armée se former. Le roi Galbatorix n'avait toujours pas dormi mais, cette nuit, le plan terminé a été mis en marche. Le pacte avec les terrifiants Urgals fut conclu. Dès le milieu de la journée, la troupe allait d'ores et déjà avoir atteint la centaine de guerriers. Le lendemain, nous l'observerions partir vers de lointaines contrées afin de trouver d'autres Urgals prêts à combattre. Le nombre de meurtres commis par la troupe était déjà bien supérieur au nombre d'Urgals qu'elle possédait. Cela me glaçait le sang. Comment pouvaient-ils être aussi sanguinaires? Parfois je me demandais ce que je faisais encore ici, à servir le roi en retour de rien, ne serait-ce qu'un coup de pied au postérieur.

Tout avait commencé lorsque mon père, Sloan, m'eut jeté dehors pour avoir donné de la viande à un pauvre vieillard dans le besoin. Il m'avait tant battu, je ne pouvais plus le supporter et, je le sentais, j'allais probablement finir mes jours avec ces pièces de viandes mortes dans le présentoir. Suicidé ou tué par nul autre que mon père lui-même. Il en aurait été capable, fourbe, menteur et égoïste tel qu'il était.
J'étais donc parti, cette nuit là, emportant le plus de viande que possible, laissant ma sœur Katrina seule avec ce rat. Heureusement, elle allait bientôt être en sécurité dans les bras de Roran, son prétendant, qui me semblait si bon, comme toute sa famille d'ailleurs. J'ai quitté Carvahall avec la ferme intention de ne plus jamais y revenir. Je partais vers le sud, où le vent voulait bien me mener.
Finalement, lors d'une nuit particulièrement sombre, sans même une lueur de lune, je fus capturé par des marchands d'esclaves et acheté par les sujets du roi. J'en devenais moi-même en un cillement.
Jusqu'à ce jour, je demeurais enfermé dans la somptueuse demeure de Galbatorix, et je n'eut rien d'autre à faire que d'exécuter ses ordres et combler ses désirs. J'entendis soudain une voix dans le couloir:

- Milan? Hé ho Milan!

C'était Warriv, un autre serviteur avec qui je m'entendais plutôt bien. On s'est fait vendre en même temps.

- Oui, je suis là.

- Je te cherchais, nous avons reçu une bonne, mais aussi une très mauvaise nouvelle, me dit-il en pesant ses mots.

- Vas-y je t'écoute.

- La bonne nouvelle est que, les Urgals et Durza ont trouvé qui avait l'œuf et l'ont amené à Gil'ead. Seulement, la mauvaise est qu'elle a réussi à éjecter l'œuf en se servant de la magie avant que Durza ne réussisse à l'atteindre. À ce qu'on dit, ce serait une elfe!

- Une elfe! éructai-je, surpris.

- Pas si fort! me chuchota vivement Warriv, je ne suis pas supposé l'avoir entendu. J'étais seulement dans le couloir menant au trône quand le roi a reçu la nouvelle d'un messager Urgal. Il est en furie. Je crois bien que nous ferions mieux de bien nous tenir car il ne fera pas d'exception et la mort sera rapide pour celui qui désobéira.

- Je suis d'accord. Allez! On se revoit tantôt pour le petit déjeuner.

- Oui à plus tard.

Warriv quitta la pièce doucement, regardant au cas où quelqu'un nous aurait écouté.
Cette nouvelle me tracassait énormément. Avec la perte de la trace de l'œuf, le roi n'aura plus le choix.
Nous en avions déjà entendu parler Warriv et moi : sa solution s'il advenait que l'œuf soit perdu, était pétrifiante.
Il allait envoyer les Ra'zacs.
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#Posté le samedi 30 mai 2009 02:55

Modifié le mercredi 10 juin 2009 20:03

Chapitre II

Un peu après le départ de Warriv, on m'appela aux cuisines afin de préparer le petit déjeuner du roi. Au dessus des marmites, les rumeurs passaient de bouches en oreilles et certains bouillaient d'inquiétude face à l'attitude de Galbatorix. On dût désigner à la courte paille, comme toujours, celui qui allait lui livrer son repas. Il se trouve que par malchance, je pigeai la courte.

Je quittai la cuisine avec un mauvais pressentiment. Les gardes m'ouvrirent la porte de la salle du trône et j'entrai discrètement. Le roi était toujours assis de dos à l'entrée, face à une carte de l'Alagaësia. Je marchai donc jusqu'à son siège et un soldat m'annonça.

«Sire, votre repas est servi!»

Je déposai le plat sur une petite table dorée et un gouteur vint s'assurer que le met n'était pas empoisonné. Le roi pris ensuite sa première bouchée. Je l'entendais mâcher jusqu'ici, même le bruit que faisaient ses mâchoires était apeurant. Il arrêta soudain et cracha par terre. Il se leva et cria:

- Qui ose venir me porter un repas si mauvais!?

- C'est lui mon seigneur, dit un soldat m'agrippant par le bras pour m'amener aux côtés du roi.

Pour la première fois depuis le début de mes services à Urû'Baen, le roi me fit face. Il était horriblement laid, chauve et marqué de cicatrice blanches, il portait une barbe de même couleur et sa tête avait la forme d'un œuf. Il me projetait un regard menaçant, profond, je voyais la violence dans ses pupilles et le feu dans son iris. Ma peau devint givre quelques instants, le temps d'un frisson me parcourant l'échine. Il s'approcha de moi jusqu'à ce que je sente son haleine infecte et il me dit tout bas:

- Tiens tu vraiment à mourir?

- No-n-no-nono-non votre majesté... s'il v-vous plaît, j'irai v-vous en pré-p-p...préparer un autre.

- Ce ne sera pas nécessaire! Imagine-toi que tu m'as fait perdre la faim. Qu'on l'amène!

Deux gardes se jetèrent pratiquement sur moi et me prirent sous les bras. Je ne pût dire un mot, j'étais paralysé. Je ne pouvais faire autre chose que de regarder le sol et de me laisser porter par les muscles des soldats. En sortant du hall, je percutai quelque chose. Je levai les yeux pour regarder qu'est-ce que c'était. La dernière chose que j'avais besoin. Durza se tenait droit devant moi, les sourcils froncés et les bras croisés. Il les décroisa pour me pousser par terre. Il pointa son doigt vers moi et je sentis une force me retenir planté au plancher.

- Hors de ma vue, vermine!, s'écria-t-il.

Les soldats revinrent me cueillir du sol et allèrent d'un pas encore plus pressé vers la sortie. Mes jambes ne bougeaient plus, je ne sentais plus l'air dans mes poumons mais bien le froid du vide. Je finis par reprendre mon souffle quand les gardes me lancèrent dans le cachot. C'était une vulgaire cellule, sans lit, sans meuble, sans rien. Seulement une fenêtre laissait le loisir à l'air d'entrer et de sortir à travers les barreaux rouillés et faibles. Une larme de terreur coulait sur ma joue ; je ne pouvais plus rester ici, j'allais probablement être exécuté. Cette nuit, j'allais m'échapper.

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#Posté le dimanche 31 mai 2009 21:17

Modifié le mercredi 10 juin 2009 20:03

Chapitre III

Lorsque le soleil eut pratiquement franchi l'horizon, je commençai à planifier mon évasion. C'est à cet instant que j'aperçus Warriv à travers la porte de ma cellule. Je lui ouvrai la petite fente, qui permettait l'entrée des repas, et il me dit :

- Milan, vite écoute moi, je n'ai pas tout mon temps. J'étais caché à la même place que d'habitude, dans le hall de la salle du trône, quand Durza est apparu pour venir donner son rapport au roi.

- Oui je sais, j'ai eu l'occasion de le rencontrer vaguement, dis-je avec un sarcasme apparent.

- J'ai pu réussir à écouter leur conversation et les nouvelles ne sont pas bonnes pour toi, reprit Warriv. Durza a signalé au roi l'exacte direction vers laquelle l'œuf a été projeté. Il a ensuite parlé de l'elfe. Il semblerait qu'elle soit redoutable au point de l'avoir presque tué. Durza a été atteint d'un coup d'épée au torse mais son cœur n'a pas été touché...malheureusement! Ils ont enfermé l'elfe dans la prison de Gil'ead et Durza s'y rendra lui-même afin de la faire parler. Ensuite, les Ra'zacs ont contacté le roi mentalement et ce dernier a retransmit les informations laissées par ces deux sauvages à Durza. Il semblerait que les Raz'acs ont suivit une piste les menant à Carvahall, ton ancien village!

- Non pas Carvahall...

- Si, et il semblerait que l'œuf soit sur le point d'être retracé. Galbatorix en était sans aucun doute rassuré. Seulement, il a aussi proposé, à la «blague», à Durza, et je cite : «Si tu veux te faire plaisir, la petite vermine que tu as percuté tout à l'heure est dans un donjon du château, n'attendant rien d'autre que sa mort.» Je crains que ton destin ne soit scellé Milan, marmonna Warriv avec un trémolo dans la voix.

- Non Warriv, à ton tour de m'écouter, répondis-je désormais en chuchotant. Je vais tenter une évasion dès ce soir.

- Quoi? Comment vas-tu réussir à sortir vivant d'Urû'baen? Tu sais tout comme moi que cette ville est sillonnée recoins par recoins par des gardes à chaque instant.

- Oui, mais au cours de la journée j'ai trouvé une faille à leur système. Lors de la rotation des gardes, les remplaçants prennent toujours plus de temps avant d'arriver en poste. Je profiterai de cette rotation pour passer entre les barreaux érodés que tu vois derrière et je passerai par les ruelles afin de me frayer un chemin vers la sortie de la ville. Seulement, j'aurai besoin que tu m'amènes un couteau de cuisine, une longue nappe foncée et quelques réserves de nourriture.

Warriv acquiesça à ma demande et partit dès lors pour aller chercher le matériel que je désirais. J'avais déjà commencer à briser les barreaux peu à peu et un avait céder. Cela me laissait juste l'espace pour y passer. Puis, comme les donjons étaient situés au sous-sol du château, je n'aurais pas besoin de descendre un haut mûr et de me fendre le crâne en bas. Il fallait seulement être patient.
Quand Warriv arriva avec le couteau, la nappe et les provisions, je le remerciai et lui promis de venir le chercher un de ces jours. Il me serra la main à travers la fente de la porte et me souhaita bonne chance, j'allais en avoir besoin.

Quand la nuit fut enfin venue et que la rotation des gardes était sur le point de se faire, je préparai mon corps à une rude épreuve. Je m'échauffai quelque peu et quand le moment arriva, je sautai sur la fenêtre. Une fois dehors, je rampai jusqu'à l'autre côté de l'allée pour me cacher entre deux boîtes de cargaisons de sel. Ensuite, après m'être assuré de la sécurité de la voie, je courus de toutes jambes vers la première maison face au château. De là, le palais était encore trop près de moi pour que je vois le sommet de sa tour la plus haute. Je regardai de l'autre côté et je vus au loin la porte principale de la ville. Seulement, elle me serait inutile puisque celle-ci est non seulement trop achalandée, mais également fermée la nuit. Je passais d'allées sombres en ruelles sinistres jusqu'à un rempart de la ville où trônait une tour de garde. Comme j'avais prévu, le remplaçant n'était pas encore arrivé. Je montai donc l'échelle jusqu'en haut de la tour de bois. Personne toujours. Je pris la nappe que Warriv m'avait donné et l'attachai à un rempart donnant sur un arbuste de l'autre côté. La longue nappe tombait bas, mais pas assez pour sauter en sécurité. L'arbuste me servirait donc de coussin d'atterrissage. J'enfourchai le rempart pour me jeter de l'autre côté quand j'entendis des bruits de pas venant de la tour, puis une voix :

«Hé ho! On ne bouge plus, c'est un ordre! »

C'est ce que je fis. Je laissai l'occasion au garde de s'approcher de moi quelque peu. Il n'eut cependant pas le temps de réagir quand je sortis mon couteau et l'égorgeai d'un seul coup. Mon cœur battait la chamade, je venais de tuer un homme. Mais c'était cela ou mon exécution.

«Désolé», dis-je au défunt sans la conscience d'esprit qu'il ne m'entendait déjà plus.

Puis je continuai ma descente pour finalement toucher le sol. Un sol un peu plus libre. Je découpai la nappe afin de lui donner une forme un peu plus ergonomique, ajustée à l'échelle de mon corps, puis la mis sur mes épaules et recouvris ma tête. J'étais tout noir, dans le noir. Seul un garde avec une torche assez proche de moi aurait pu deviner ma présence, et cela, par un mouvement de ma part ou avec le reflet de mes yeux. Je m'enfuyais donc, courant en direction nord-est, vers Bullridge.



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#Posté le lundi 01 juin 2009 19:40

Modifié le mercredi 10 juin 2009 20:02

Chapitre IV

Je marchai toute la nuit pour ne pas perdre de temps. À l'aube, j'aperçus déjà Bullridge à une demi-douzaine de lieues en avant. J'arrivai en face du village et la faim me rongea. Je m'arrêtai donc quelques temps pour manger une part de mes provisions. Ensuite, j'entrai dans le village pour me reposer un peu. Je m'assis au comptoir d'une taverne plutôt morose, et le serveur me demanda ce que j'allais boire. Je ne pris rien mais lui demandai où je pourrai me procurer un cheval. Il me conseilla une petite étable où on en vendait quelques uns. J'y allai sans perdre de temps. Le seul problème était que je n'avais pas de monnaie.
Arrivé à destination, un grand homme m'accueillit avec un sourire et une main bien ouverte à serrer:

- Bonjour, je m'appelle Gale, que puis-je pour vous monsieur?

Je ne lui révélai toutefois pas mon nom au cas où l'Empire me recherchait déjà.

- Bonjour, je viens vous acheter un cheval. Seulement, je n'ai pas de monnaie ; que des bijoux de valeur.

En effet, mon père m'avait légué une bague ornée d'un fragment d'or pur, et j'ai eu la chance de la conserver malgré ma vente en tant qu'esclave. Pas que j'y tenais, mais je savais très bien qu'elle pourrait m'être utile.

- Pas de problème, montrez-moi cela et je jugerai de la monture à laquelle vous aurez droit, me répondit Gale.

Je lui montrai la bague et il sursauta.

- Par tous les diables! De l'or pur...dites-moi ce que vous voulez et vous l'aurez!

Finalement, je repartis avec son meilleur cheval, que je baptisai Tyrael, et il m'offrit même d'autres provisions ainsi qu'une gourde d'eau. Je décidai de ne pas rester à Bullridge. J'allai plutôt me diriger vers le nord-ouest pour m'arrêter à Daret, où une connaissance pourrait probablement m'aider à me trouver une nouvelle vie.

* * *


Arrivé à Daret, je sentis que l'atmosphère était chargée de crainte et d'appréhension. Les passants étaient plus rares qu'à l'habitude (mon dernier passage à Daret remontait quand même à plusieurs années auparavant), et sous les nuages gris de l'après-midi, les maisons de bois noirci semblaient hantées. J'allai cogner à une maison qui m'était bien familière. Il s'agissait de la résidence de mon oncle Devin, le frère de ma mère, chez lequel j'allais parfois passer des semaines quand mon père et moi nous nous disputions.

Devin eut l'air perplexe lorsqu'il ouvrit la porte. On ne s'était pas vu depuis des lustres et il me croyait sûrement mort.

- Milan, c'est toi?

- Oui, oncle Devin.

- Miracle! Allez, entre! Fais comme chez toi. Mais, dis-moi, où diable étais-tu passé toutes ces années?, s'interrogea Devin.

- Je t'expliquerai, c'est une longue histoire, lui répondis-je. Pour l'instant, je n'ai besoin que d'un bon verre et d'un siège confortable.

Nous nous installâmes dans le salon, une large pièce aux murs décorés de peintures et portraits. Une ambiance aussi chaleureuse que dans mes souvenirs d'enfance. Devin prit la parole:

- Ah! Ce que je m'ennuie de Carvahall, des soirées calmes, loin du reste de l'univers mais si proche de tout le monde. Qu'est-il advenu de toi? On m'avait dit que tu avais quitté Sloan, mais pas plus.

- C'est normal. En fait, j'ai été capturé et vendu au roi par des marchands d'esclaves durant ma fugue. J'avais eu l'idée de venir ici, mais mon chemin devait se continuer, bien malgré moi, aux côtés du roi, soupirai-je.

- Galbatorix !?, s'exclama Devin. Tu l'as vu?

- Je l'ai servi longtemps sans jamais le voir. Seulement, il y a trois jours de cela, il s'est tourné vers moi. J'ai vu son visage horrible. Il était atroce! Ensuite il m'a fait conduire aux cachots et projeta de m'exécuter. Il était vraiment furieux à cause de cette histoire d'œuf.

- Oui, je suis au courant. Il paraîtrait, à ce qu'on m'a dit, qu'une armée d'Urgals arriverait du nord pour massacrer quiconque se dressera sur leur passage. Pire encore! Il y a quelques jours déjà, à la taverne, j'ai remarqué deux sinistres étrangers sous des capes noires. C'était les Ra'zacs. Aux dernières nouvelles, ils auraient trouvé une piste à Carvahall...enfin, c'est ce qu'un marchand voyageur m'a dit.

- On m'a dit la même chose. C'est vers Carvahall que je dois me diriger, décidai-je. Je veux retrouver Katrina, lui faire savoir que je suis vivant et prouver à mon père que j'ai pas besoin de lui pour vivre. Je partirai demain, ne m'en veut pas trop...

Il y eut un léger silence, puis Devin le brisa finalement:

- Tu peux partir demain si tu le souhaites, mais sache que peu importe ton choix, tu seras toujours la bienvenue ici.

- Merci mon oncle, répondis-je.

Je m'endormis, ce soir là, sous les regards sécuritaires des tableaux accrochés aux murs. Le dernier souffle d'une chandelle illuminait encore le visage paisible de Devin, marqué d'un léger sourire. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi heureux.







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#Posté le mardi 02 juin 2009 22:54

Modifié le mercredi 10 juin 2009 20:01

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